Le 2 mars dans l'histoire

Marguerite francoise therese marieA Tournai, Notre Dame des étoiles a demandé que sa fête soit le 2 mars, qui est aussi le jour de la première apparition à Marguerite, celle d'une étoile au-dessus de la grotte de Lourdes dans la cour de l'école.

En Belgique, c'est l'anniversaire de la toute dernière apparition à Mariette Beco, le 2 mars 1933 à Banneux.

En France, 
Pendant la révolution, le 2 mars 1791, le décret d'Allarde supprime les corporations et proclame le principe de la liberté du travail, du commerce et de l'industrie. L'individu se trouve ainsi tout seul et sans droit face à l'Etat anonyme et face au pouvoir de l'argent. Le 2 mars 1793, la Vendée se soulève contre le gouvernement de la Convention.
A Lourdes, le 2 mars 1858, Notre Dame demande à Bernadette : « Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle ». La coïncidence du 2 mars suggère-t-elle quelque chose pour la grotte à bâtir dans la cour de l’école de la Madeleine à Tournai ?

A Rome, le 2 mars 1887 naît Eugenio Pacelli qui deviendra le Pape Pie XII le 2 mars 1939. Marguerite a prié pour ce pape et en fut remerciée (11 février 1951).

En Russie, le 2 mars 1917, eut lieu l’abdication du tsar, puis son arrestation le 20 mars, en pleine révolution bolchevique. Or, le jour de son abdication, le tsar avait confié la Russie à Marie souveraine de la Russie[1].  Cela nous intéresse d’autant plus que, le 11 février 1951, Notre Dame des étoiles a demandé à Marguerite de prier pour les communistes.

De plus, en ce même jour du 2 mars 1917, suite à deux songes, une paysanne visite l’église de Kolomenskoe pour y « installer l’icône rouge », Marie devenant ainsi la « Tsarine invisible »[2].
En effet, vers le 13 février 1917, une paysanne, Eudokia Adrianova Rostopchina, aurait vu en rêve la Vierge Marie lui apparaître et lui dire : « Il y a à Kolomenskoe une grande icône noire. Il faut la prendre, la nettoyer et que le peuple la prie (La Mère de Dieu aurait dit : de noire la rendre rouge, sa couleur d'origine) ». Elle fit un second rêve, le 26 février, où elle vit une église blanche. Le 2 mars, elle se rend dans ce village, qui est proche de Moscou, elle y trouve une église blanche, et, dans la cave, elle découvre l'icône toute noircie par le temps, sans doute cachée là un siècle auparavant, avant l'arrivée des troupes de Napoléon à Moscou.
Après nettoyage, l'image apparait, splendide. Notre Dame Souveraine porte l’Enfant Jésus. Elle tient un sceptre de sa main droite, un globe de sa main gauche, elle porte une couronne d'or, elle est vêtue de pourpre et d'un manteau rouge, et elle est assise sur un trône : autant d’emblèmes qui sont aussi ceux de la souveraineté du tsar.
La paysanne reconnaît son icône que l’on vénéra en procession itinérante et l’on composa un nouvel hymne Acathiste, divulguée avec la bénédiction du patriarche Tikhon.
Après la révolution bolchevique, l'icône a été conservé dans la collection du Musée. Aussi en fit-on de nombreuses reproductions.
Le 19 septembre 1990, à l’heure où la "Perestroïka" met fin aux persécutions en Russie, le sanctuaire de Kolomenskoe déborde d’une foule fervente... Au printemps de l’année 1991, l’une des reproductions de l’icône suinta de l’huile.

Au Rwanda, les apparitions de Kibého ont commencé le 28 novembre 1981, au cœur de la région des grands lacs en Afrique, dans une école secondaire de filles, à Alphonsine Mumureke. Puis, le mardi 2 mars 1982, Marie Claire Mukangango a sa première apparition. C’est elle qui reçoit la demande de la Vierge que l’on prie le chapelet des sept douleurs. (A Tournai, les vitraux de l’église Notre-Dame auxiliatrice représentent ces sept douleurs : autre coïncidence ?)


[1] R. Laurentin, Les Chrétiens détonateurs des libérations à l’Est, Paris, O.E.I.L. (aujourd’hui De Guibert), 1991, et Comment la Vierge Marie leur a rendu la liberté, id., 1991 (avec une reproduction de l’icône hors texte face à la p. 96) ; Mère Sofia, 189-191 ; Turi, 1988, 397-398.
[2] Cette information fut divulguée en Occident depuis la Belgique, grâce à Irène Posnoff (1914-1997). Pendant la seconde guerre mondiale, cette femme remarquable s’ingénia à aider les prisonniers de guerres soviétiques puis, dans un esprit œcuménique, elle publia, avec ses collaborateurs du Foyer Oriental Chrétien, de très nombreux ouvrages religieux pour répondre à l'absence totale de littérature spirituelle du peuple russe.